Dans le monde, l’obésité gagne progressivement du terrain : l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) estimait, en 2016, le nombre d’adultes obèses à plus de 650 millions, un chiffre correspondant à environ 13 % de la population.
Une donnée alarmante, pour une maladie très handicapante et plus dangereuse qu’il n’y paraît. Affection multifactorielle, l’obésité ne peut pas se guérir seulement en mangeant moins… Pourtant beaucoup de personnes le prétendent, sans avoir une bonne connaissance du sujet. Nous souhaitons, ici, vous en dire davantage sur cette problématique de poids : comment la définir, quelles sont ses causes et quels traitements permettent de s’en sortir ?
Si vous surveillez votre poids, vous avez sûrement déjà calculé votre IMC, afin de déterminer dans quelle zone vous vous situez.
L’IMC est une valeur obtenue grâce à la formule : Poids (kg) / taille (m2). Inventé au milieu du XIXème siècle par Adolphe Quetelet, il représente un indicateur fiable de votre corpulence. Vous pouvez même vous y fier, davantage qu’au simple poids indiqué par votre pèse-personne.
Les calculs d’IMC vous renvoient à des sections, permettant d’évaluer si votre masse se situe ou non dans une zone de santé.
Si vous êtes en dessous de 18,5, vous vous situez dans la maigreur : il est important de prendre du poids ! En effet, une maigreur trop importante a des répercussions sur la santé.
Si vous vous situez entre 18,5 et 25, vous êtes dans la zone la plus favorable : restez-y, elle correspond à des IMC ne comportant pas de risques pour la santé. Votre poids est idéal.
Si vous êtes entre 25 et 30, l’aiguille indique une pente dangereuse, attention à ne pas prendre davantage de poids. Vous pouvez vous faire accompagner par un diététicien afin de basculer vers votre poids idéal.
Les trois zones suivantes correspondent à des chiffres de plus en plus gênants pour la santé. Vous vous situez dans l’obésité modérée entre 30 et 35, dans l’obésité sévère entre 35 et 40 et dans l’obésité morbide au-delà de 40... Il est important de consulter un médecin et d’être suivi et accompagné pour une perte de poids salvatrice.
La distinction à faire : comme vous l’avez remarqué, parler de surpoids n’équivaut pas à parler d’obésité.
L’IMC de l’obésité modérée se situe entre 30 et 35. C’est la forme d’obésité la moins préoccupante, cependant, elle peut déjà être à l’origine de maladies. Attention au diabète, à l’hypertension mais également à l’apparition de certains cancers.
A ce stade, malheureusement, le risque de maladies est accru. Le médecin peut d’ores et déjà vous proposer une chirurgie de l’obésité pour vous aider à amorcer une perte de poids. Dans tous les cas, il est important de penser à une prise en charge composée d’un accompagnement psychologique et médical.
Ce stade, le plus terrible, a une influence directe sur la durée de vie de la personne concernée. Les médecins répertorient même parfois une obésité de type « massive », concernant les IMC plus élevés que 50.
Pour les patients affectés, le risque de mortalité est accru. Dans ces cas précis, les spécialistes étudient la répartition de la masse graisseuse afin de déterminer les risques encourus.
Lorsque la graisse se situe majoritairement dans la partie supérieure du corps, à proximité des organes vitaux, l’obésité est appelée androïde. Elle présente des dangers très importants.
L’obésité gynoïde, désignant des excès de graisses majoritairement présents sur le bas du corps, principalement au niveau des cuisses est dangereuse mais elle est considérée comme moins délétère que l’obésité androïde.
Les origines de l’obésité sont la plupart du temps multifactorielles. Contrairement aux idées reçues, elles ne sont que rarement liées qu’à l’excès de nourriture.
Zoom sur les différentes causes de l’obésité.
Le facteur génétique est incriminé dans un certain nombre de cas : en effet, un individu a entre 2 et 5 fois plus de chance d’être obèse si un membre de sa famille l’est aussi. Si ces gènes sont associés à un déséquilibre alimentaire, les risques sont exponentiels.
La sédentarité : nos sociétés actuelles ne privilégient pas l’activité physique. Dans un rythme de métro-boulot-dodo, les calories dépensées sont souvent en inadéquation avec la prise alimentaire. Le risque de prendre du poids s’accélère alors.
L’environnement extérieur de chacun a un rôle prépondérant dans l’obésité : notre horloge biologique est programmée sur un rythme circadien de 24h. Les spécialistes montrent du doigt les dérèglements de ces cycles : sommeil insuffisant, travail nocturne, irrégularité des repas entraînent un dysfonctionnement de l’organisme. Cette perte de repères aurait une influence non négligeable sur l’obésité.
Le stress, la prise de médicaments, la composition du microbiote intestinal sont eux aussi des facteurs d’obésité.
Les causes in utero : dans certains cas, l’obésité prend sa source dans le ventre de la maman. In utero, des prédispositions commencent déjà à se mettre en place en fonction des comportements de la mère. Les risques sont plus importants si :
Elle est en surpoids ou grossit beaucoup durant la grossesse.
Elle fume : le tabagisme passif est terrible pour le bébé.
Elle a un diabète.
C’est l’une des raisons pour lesquelles un suivi de grossesse consciencieux est essentiel : bébé prépare déjà son avenir et son capital santé in utero.
L’obésité est définie comme une maladie chronique, irréversible. Ainsi, la soigner complètement est difficile mais être accompagné est essentiel pour limiter la prise de poids et éviter des conséquences désastreuses sur la santé.
Une prise en charge globale est nécessaire : elle doit être individualisée, en fonction de chaque patient. En effet, il est important de prendre en compte les différences de chacun et les causes de la prise de poids : origines génétiques, comportementales, état mental, connaissance de l’équilibre alimentaire, activité sportive… tout est analysé avant de mettre en place un projet thérapeutique.
Une perte de 5 % de masse graisseuse par an est conseillée.
Une augmentation de l’activité physique est préconisée : le patient doit parvenir à faire 75 minutes d’activité intense par semaine (ou 150 min d’activité modérée)
Des thérapies cognitives peuvent être mises en place, menées par des psychologues ou par des psychiatres. Dans toutes les situations d’obésité, le suivi est long, s’étalant sur plusieurs années et nécessite un accompagnement moral.
Dans certaines situations, l’équipe accompagnant le patient peuvent être amenée à proposer des traitements chirurgicaux. Ils sont réservés aux cas les plus lourds, car ils sont invasifs et, en les commençant, on s’engage sur des suivis diététiques à vie. Avec ces techniques, la perte de poids se situe autour de 20 % au bout de quelques années de traitement.
Différentes possibilités de chirurgie bariatrique sont envisageables. Elles ont pour vocation à amener des sensations de satiété plus rapidement chez les sujets atteints :
La mise en place d’un anneau gastrique. Il ralentit le passage des aliments. Il a pour conséquence de réduire la capacité de l’estomac sur lequel il est positionné. La satiété provoquée évite de manger en grande quantité et a une conséquence directe sur la perte de poids. L’anneau peut être retiré, mais attention, les risques de reprendre les kilos perdus sont importants.
Le By Pass ou court-circuit gastrique. Cette technique chirurgicale consiste à réduire la taille de l’estomac et à dévier les aliments afin qu’ils aillent directement dans la partie moyenne de l’intestin.
La Sleeve ou gastrectomie longitudinale. Cette opération consiste à retirer 2/3 de l’estomac. En perdant sa masse, il prend une nouvelle forme, tubulaire. Le sentiment de satiété du patient est alors plus important et permet de réduire les apports alimentaires.
Les chirurgies agissant comme une réduction de l’estomac agissent de deux manières :
Elles ont une action sur la sécrétion de ghréline, l’hormone stimulant l’appétit.
Elles permettent aux aliments de passer plus rapidement dans l’intestin.
Mais attention, ces interventions ne sont jamais bénignes et ne sont proposées qu’en cas de très sévère obésité. Elles sont invasives, nécessitent un suivi très important et sur la longue durée. Elles peuvent également être responsables de conséquences secondaires.
La prévention et la prise en charge de l’obésité en amont restent essentiels. Si vous souffrez de surpoids, prenez rapidement des mesures pour éviter d’accélérer la prise de kilos. Utilisez des compléments alimentaires naturels pour vous aider, en les associant à une activité sportive et à un équilibre alimentaire quotidien. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un spécialiste de la nutrition, afin d’être accompagné, efficacement, dans vos efforts de perte de poids.
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